Les étudiant·e·s étranger·e·s : la poule aux œufs d’or de la France

Dans une étude sortie récemment, les étudiant·e·s étranger·e·s se révèlent être très lucratifs pour la France. Ils et elles rapporteraient près d’1,37 milliard d’euros par an de bénéfices. Dont 2,8 milliards en dépenses quotidiennes et 873 millions de frais d’inscriptions. 

Derrière ce chiffre il y a aussi tout l’apport intellectuel et le rayonnement de la France à l’international qui ne transparaît pas. 

Malgré tout cet apport largement reconnu et chiffré, le gouvernement ne recule pas sur l’augmentation des frais d’inscriptions. Ces frais d’inscriptions très élevés (2.822 euros en moyenne) sont discriminatoires. En outre, ils sont la source d’une sélection sociale et économique des étudiant·e·s étranger·e·s. 

Ainsi, si la France reconnaît l’intérêt politique, social, scientifique et économique d’accueillir les étudiant·e·s étranger·e·s, elle est encore loin de leur donner les moyens de pouvoir étudier correctement. En effet, près de la moitié d’entre elles et eux se retrouvent dans l’obligation de travailler pour subvenir à leurs besoins. Créant ainsi encore plus de richesses que le gouvernement mettra en avant sans prendre en compte que le salariat étudiant est la première cause d’échec à l’université. 

Chacune et chacun devrait avoir le droit d’étudier où il et elle le souhaite dans les meilleures conditions possibles. 

Pour cela l’Union des étudiant·e·s Communistes revendique : 

  • La fin des frais d’inscriptions pour l’ensemble des étudiant·e·s
  • La mise en place d’un revenu étudiant 
  • La création de 350 000 logements CROUS
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